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Le don d'argent

Faire un don d'argent est-il un acte de générosité ?

III- … MAIS PARFOIS CERTAINES PERSONNES PEUVENT TROUVER DE L’INTÉRÊT DANS CET ACTE.

III-	… MAIS PARFOIS CERTAINES PERSONNES PEUVENT TROUVER DE L’INTÉRÊT DANS CET ACTE.

Le fait de donner et de s’attendre à recevoir quelque chose en retour est un procédé où la différence entre le don et l’échange et minime, en effet si on fait un don, et qu’on s’attend à ce que celui qui reçoit nous rende la pareille, on peut presque que dire que c’est un échange masqué sous l’apparence de geste de générosité sens calcul. Ce procédé à notamment une nom : c’est le « don contre-don ».

Cette expression a été employé pour la première fois par Marcel Mauss (1872-1950) dans son ouvrage L’Essai sur le don paru pour la première fois en 1923-1924, c’est un texte classique qui traite à la fois le sociologie ainsi que l’anthropologie (c’est une blanche des sciences qui étudie l’être humain sous tous ses aspects, à la fois physiques et culturels). Selon Mauss, le don serait caractérisé par la réciprocité, le « contre don », qui se caractérise par trois obligations : donner, recevoir et rendre.

 

A- Par intérêt financier

 

   Même si on peut dire que faire des dons d’argent est un acte de générosité. Certaines personnes peuvent effectuer cet acte pour pouvoir profiter des avantages fiscaux. En effet toute personnes qui effectuent un don d’argent à des associations caritatives bénéficient d’une réduction d’impôt qui peut être comprit entre 66% et 75% suivent le montant du don.

 Certes, l’action de donner est généreuse mais le but n’est en aucun cas désintéressé. Mais très peu de personnes effectuent ce genre de chose parce que même s’ils bénéficient d’une réduction sur leurs impôts, l’argent qu’ils donnent pour une association, et bien il le « perd » quand même.

 Le parrainage, pour les entreprises, est un autre exemple qui illustre bien le contre don. En effet, le parrainage est une forme de soutient apporté pour un projet ou une personne. Cette opération commerciale doit reposer sur un échange de bon procédé monnayant un support financier en contrepartie d’une opération de pub. L’exemple du sponsoring, qui consiste à contribuer financièrement, matériellement et/ou techniquement (logistique) à une action sociale, culturelle ou sportive, afin de pouvoir accroître sa notoriété et éventuellement d’améliorer son image, démontre bien la théorie du contre-don de Marcel Mauss, car les trois verbes d’actions qui la caractérise (donner, recevoir, rendre) se démarquent bien.

Il existe un autre procédé qui, sous couvert de la générosité masque ses intérêts financier: c’est le crowdfunding. En effet, c’est une nouvelle manière de financer un projet. Le crowdfunding appelé aussi financement participatif permet à un porteur de projet de se rendre instantanément visible à une communauté qui sera susceptible de l’aider, en apportant les fond nécessaires de manière collectif.

De toute évidence, ces dons ne sont en aucun cas altruiste. C’est pour cette raison que les entrepreneurs se tournerons vers un type de crowdfunding plutôt qu’un autre, afin de se mettre en phase avec ce que recherchent les personnes qui soutiendront les projets.

Ces dernières pourront miser sur la rentabilité et le profit de leur acte, quand d’autres seront en quête de gratification et de contreparties. De plus, en fonction de la typologie (secteur, business model) de la société cherchent à lever des fonds, se tourner vers une forme de crowdfunding plutôt qu’une autre se fait assez naturellement. Quoi qu’il en soit, il s’agit de réelles communautés qui aiment soutenir les projets qui les auront séduit.

Il existe 4 formes de crowdfunding qui sont :

  •  l’equity crowdfunding ou investissement participatif

C’est une personne physique ou morale (entreprise) accepte d’investir dans un projet à condition d’acquérir des parts dans l’entreprise financée directement ou indirectement. Il devient alors « actionnaire »

  • le modèle du prêt

C’est une personne physique qui prête une somme d’argent afin de financer un projet. Et la somme d’argent doit être rendue avec ou sans intérêts.

  • le don

C’est une personne physique ou morale qui donne une somme d’argent sans rien attendre en retour.

  • la récompense

C’est une personne physique ou morale qui donne une somme d’argent en échange d’une récompense. C’est-à-dire que porteur de projet donne en échange un cadeau, comme la photo d’un projet terminer, un tee-shirt promotionnel.

Sur ces 4 famille du crowdfunding c’est l’equity crowdfunding qui est le plus utilisé et qui illustre le mieux la théorie de Marcel Mauss sur le contre don.

Ainsi nous venons de voir que les dons qui normalement sont des actes de générosité pure peuvent cacher des intérêts financiers.

 

III-	… MAIS PARFOIS CERTAINES PERSONNES PEUVENT TROUVER DE L’INTÉRÊT DANS CET ACTE.

B- Par intérêt politique

 

   Certaines personnes utilisent les dons d’argent à des fins politiques. En effe déjà au moyen âge, dans l'Europe occidentale, les rois entretenaient par des dons des réseaux de fidélité qui progressivement se louait en administrations et en bureaucraties, qui sont des unités administratives du gouvernement qui effectuent la décision de l’assemblée législative. Mais ce qui se présente alors sous le vocabulaire du don, de la largesse et de la générosité relève en fait de nécessités politiques auxquelles les puissant devaient sacrifier, à moins de perdre leurs appuis politiques et militaires: ce sont des "générosités nécessaires".

Et aujourd’hui les chose n’ont pas trop changer en effet, parfois les hommes politique, afin de pouvoir financer leur campagne électorale vont, faire la démarche auprès des partisans de leur parti en leur promettant une contrepartie. On peut dire que c’est un peu comme le crowdfunding sauf que là c’est pour la politique.

Avant 1988, il n’existait pas de lois fixant les règles pour le financement des partis et des campagnes électorales. Mais les lois du 11 mars 1988, du 15 janvier 1990, du 19 janvier 1995 et du 11 avril 2003 ont remédié à cela, ces lois dictent les règles du financement politique. Les partis sont d’abord financés par des ressources privées. Il s’agit des cotisations d’adhérents et de leurs élus. Les cotisations sont généralement d’un montant peu élevé et se limites à 4600 euros par personne sur la duré de toute une campagne.

Il y a aussi des dons des personnes privées, limités à 7 500 euros par an et par personne. Ils sont généralement obtenus au moment des élections.

Et afin d’éviter les cas d’enrichissement personnel liés à leurs fonctions, les élus sont tenus de déclarer l’état de leur patrimoine en début et en fin de mandat. Mais ce secteur a déjà été touché par de nombreux scandale.

Car parfois il ait arrivé que certains donateurs donnent un montant supérieur au montant autorisé qui est 7500 euros par an et par personne.

   C’est le cas par exemple de l’affaire Woerth‐Bettencourt. Dans cette affaire il est question d’un financement illégale de la part de Lillianne Bettencourt lors de la campagne de Nicolas Sarkozy.

Claire l’ex-comptable de Liliane Bettencourt a affirmé que Eric Woerth aurait reçu en tant que trésorier de l’UMP (maintenant appelé Les Républicains) la somme de 150 000 euros en liquide (On sait que lorsqu’on fait des dons pour une campagne quand le montant dépasse 150 euros, il doit impérative être fait par chèque.) pour financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. L’affaire a fini par un non-lieu.

  

III-	… MAIS PARFOIS CERTAINES PERSONNES PEUVENT TROUVER DE L’INTÉRÊT DANS CET ACTE.
III-	… MAIS PARFOIS CERTAINES PERSONNES PEUVENT TROUVER DE L’INTÉRÊT DANS CET ACTE.
III-	… MAIS PARFOIS CERTAINES PERSONNES PEUVENT TROUVER DE L’INTÉRÊT DANS CET ACTE.
III-	… MAIS PARFOIS CERTAINES PERSONNES PEUVENT TROUVER DE L’INTÉRÊT DANS CET ACTE.

7Un autre exemple avec la campagne présidentiel de Georges Walker Bush. Sa campagne aurait été financée par des grandes compagnies pétrolières. Afin de pouvoir avoir l’immunité totale pour le pétrole en Irak. Cet immunité dit que tout procès à leur encontre étant immédiatement considéré comme nul et non avenu aux États‐Unis. Le Président George W. Bush a fait passer cette immunité par le décret 13303 en 2002.

A travers ces exemples nous découvrons qu’en plus de déformer l’action du don, on découvre que les dons d’argent peuvent devenir des « pots de vin », lorsque que la politique s’en mêle.

 C- Par intérêt moral

 

   Du fait du manque cruel d’informations, cette partie est surtout fondée sur nos suppositions, nos ressenties, mais aussi sur quelques recherches que nous avons pu trouver.

Faire des dons d’argent peut être un moyen pour soulager sa conscience, pour rechercher de reconnaissance, pour s’auto-érotisme, pour le prestige, c’est alors un intérêt moral que l’on recherche lors de l’acte généreux.

Ainsi au moyen âge,  à l’époque où l’idéologie de l’Eglise catholique est très forte, le mot « don » permet à la fois de désigner, et de masquer, des échanges entre les laïcs fortuné et les institutions ecclésiastiques. Ainsi les dons d’argent ou don de terre (le laïcs donnaient des territoire qui leurs appartenaient) servaient de contreparties pour avoir des office célébrés pro remedio animæ (pour le salut des âmes). C'est-à-dire que sous la couverture de la gratuité et de la générosité, les laïcs acheter leur « place » au paradis.

Les gens peuvent faire des dons, parce qu’ils sont à la recherche du prestige. En effet, dans son ouvrage Essai sur le don, Marcel Mauss a fait une étude du potlatch. Il explique que c’est une lutte de prestige, de type agonistique (qui se déroule au moyen d’une lutte). Dans le cas présent, il consiste en une immense fête qui rassemble une ou plusieurs tribus pour des échanges de cadeaux. Le but poursuivi au coure de cette lutte de générosité est d’établir la hiérarchie entre les groupes et leurs représentants.

 

III-	… MAIS PARFOIS CERTAINES PERSONNES PEUVENT TROUVER DE L’INTÉRÊT DANS CET ACTE.
III-	… MAIS PARFOIS CERTAINES PERSONNES PEUVENT TROUVER DE L’INTÉRÊT DANS CET ACTE.

    Le plus fort est celui qui aura offert le plus de richesses. C’est l’honneur de toute la tribu qui est en jeu. De se fait, il faut manifester sa supériorité en donnant ses richesses. Parce que, accepter sans rendre, ou rendre moins que ce qui a été reçut revient à ce subordonner, se soumettre, admettre que sa riche et moindre par rapport à l’adversaire, se déclarer plus faible. Ainsi, dans ce cas, l’intérêt moral qui résulte de ces dons, et le sentiment de prestige, et de domination.

De plus, dans la culture sud-coréenne, faire des dons d’argent est très valorisant, de ce fait il est très courent que les stars de là-bas fassent des dons afin de redorer leur image.

Aujourd’hui, puisque nous sommes une majorité à penser que la générosité est de donner aux autres sans s'attendre à recevoir un retour. Les gens pensent alors que leur geste perd toute sa valeur si ils reçoivent quelque chose en retour. Nous pensons que cette pensée, leur viendraientt des gens qui possèdent beaucoup (les riches…). Puisqu’ils possèdent beaucoup ils peuvent donner beaucoup. Ils se considèrent alors, comme des gens très généreux, et ainsi flattent leur ego afin de recevoir la reconnaissance des autres et se sentir plus important.

En conséquence, les gens moins fortunés pensent qu’ils ne peuvent pas être reconnus comme des personnes généreuses et importantes, car ils possèdent peu de choses et ont peu à donner.

Tout le monde cherche au plus profond de son être, à recevoir un retour après avoir donné. Cela vient d’abord du fait qu'autour de nous les gens nous traitent d'égoïste si nous ne donnons pas. Par conséquent, c'est notre peur d'être traité d'égoïste, qui nous fait réagir en cherchant à être généreux.

Ainsi, quand nous donnons, cela n'est pas pour faire plaisir uniquement aux autres, ni pour recevoir de la reconnaissance des autres, mais bien pour nous faire plaisir d'abord.

En fait, ce n'est pas l'autre qui a besoin d'aide, mais bien celui qui veut aider l'autre.

Le lien entre la culpabilité et la générosité est très infime. Prenons exemple de la pauvreté; nous la rencontrons plusieurs fois dans la journée dans la rue dans le métro ou même parfois à la télévision. Cela crée un malaise en nous et peut même nous peur quant à savoir si un jour nous serons nous aussi pauvre. Nous pouvons alors avoir plusieurs réactions types refusé le malaise, accusé une autre personne ou une autre chose, et enfin nous sentir coupable.

C’est alors cette culpabilité qui nous poussent alors à faire des dons pour se sentir mieux après.

Mais il y aussi un autre facteur qui pousse les gens culpabiliser et à se sentir obliger donner: les Associaions, les Fondations, les ONG

Et pour cela ils utilisent plusieurs methodes:

- Les vidéos qu'ils diffusent à travers des publicités à la télévision, ou encore sur des sites Internet. Par exemple les publicités de Médecins du Monde font partir des meilleurs dans ce secteur pour leurs leur forces de culpabilisation.

Pour sensibiliser l’opinion publique, les ONG montrent régulièrement dans leurs campagnes des enfants pleurant... de faim, de froid ou de douleur. Dans sa dernière publicité internationale, visant à réaffirmer son combat quotidien auprès des enfants à travers le monde et à collecter des dons pour financer ses programmes, Médecins du Monde a elle aussi recouru à ses codes récurrents de la communication humanitaire.

«L’objectif était d’arrêter les passants, de réinjecter de la puissance dans des images qui sont malheureusement devenues banales tellement nous en voyons dès qu’il y a une crise ou une catastrophe», avance Alexander Kalchev, directeur de la création de DDB Paris. Langage de codes

- Et des affiches sur les murs dans la rue, dans des écoles, dans des lycées, dans les métros ( dans tous les lieux publiques) qui ont pour but de sensibiliser la population en les culpabilisants. Ces affiches sont souvent tristes.

Essayez en voyant ces affiches de ne pas culpabiliser.
Essayez en voyant ces affiches de ne pas culpabiliser.
Essayez en voyant ces affiches de ne pas culpabiliser.
Essayez en voyant ces affiches de ne pas culpabiliser.
Essayez en voyant ces affiches de ne pas culpabiliser.
Essayez en voyant ces affiches de ne pas culpabiliser.

Essayez en voyant ces affiches de ne pas culpabiliser.

Et parfois ils s'essayent même à de l'humour
Et parfois ils s'essayent même à de l'humour
Et parfois ils s'essayent même à de l'humour

Et parfois ils s'essayent même à de l'humour

Ainsi, en donnant, l’individu a alors l’impression de ne penser qu’a lui.

Il y a tant de raisons de donner mais sans s’en rendre compte, nous avons tendance à donner à une association qui peut nous aider, aider un proche, parce que cette cause nous touche de manière plus directe.Prenons l’exemple de la maladie, si nous avons quelqu’un de malade dans notre famille nous serons plus disposés à donner à des institutions qui s’occupent de la recherche pour cette maladie.

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